Deux belles campagnes d'Amnesty international

Créée en 1961 par un avocat londonien, Peter Benenson, Amnesty international défend les droits de l'homme partout dans le monde. Un de ses modes d'action est l'envoi par les militants et les adhérents de lettres ou de sms aux dirigeants politiques pour faire pression sur eux et obtenir ainsi la libération d'un prisonnier, la grâce d'un condamné à mort ou la signature d'un texte important pour le respect des droits de la personne humaine.

Dernièrement l'ONG, qui a pour logo une bougie en référence à sa devise inspirée d'un proverbe chinois "Il vaut mieux allumer une bougie que de maudire l'obscurité", a lancé deux campagnes percutantes et très réussies :

- la première rappelle que les militants peuvent faire de leur téléphone portable un véritable objet de lutte contre l'opression : en cas d'action urgente à mener, Amnesty alerte par texto les 2000 membres du réseau qui partout dans le monde ont donné leur numéro, collecte leurs réponses et leus signatures et imprime le tout avant de porter ces documents aux autorités mises en cause

Par cette vidéo, la branche coréenne attire l'attention sur l'importance de cette démarche

- plus près de nous, Amnesty International France entend profiter de la présidence française du G20 pour exiger de Nicolas Sarkozy la signature du protocole additionnel au PIDESC (Pacte International Relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels), censé faciliter l'accès des populations dont les droits sont bafoués à la justice des Nations Unies.

Pour cela une idée  simple mais brillante : chaque internaute est invité à laisser sa signature via un stylo virtuel, celle-ci est ensuite ajoutée à toutes les autres (plus de 82000 à ce jour) pour reproduire la signature du président français. L'explication de la campagne en vidéo est ici

Une preuve supplémentaire, s'il en fallait, de l'intérêt des nouvelles technologies pour la démultiplication des actions des ONG et par la-même  de leur efficacité.